Au lendemain du coup de la libération du Peuple gabonais, l’opinion a assisté à la création du Comité de Transition pour les Restauration des Institutions. Dirigé par le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, cette Organisation, constituée essentiellement des Hauts responsables des Forces de Défenses et de Sécurité s’est assignée un certain nombre de missions à mettre en œuvre durant la période de la transition. Il s’agissait précisément de :
Loin de nous l’intention de faire leur bilan, ou même leur éloge, notre capacité d’analyse, et notre sens de l’observation nous permet aujourd’hui de constater que le CTRI ne s’est pas écarté de la mission et de la promesse qu’il a faite au Peuple de lui rendre sa dignité. Il respecte ses engagements, et les réformes qu’il a promis apporter sont visibles. Ce qui est le plus remarquable, est le temps d’exécution de ces réformes infrastructurelles, structurelles, économiques et sociales, qui défie les lois de la physique.
Or, Si cette cadence exécutoire est maintenue, il est possible que notre pays puisse connaître un développement réel d’ici la fin de la transition. Ce qui par conséquent laisse percevoir une perspective de l’essor vers la félicité du peuple gabonais.
I/ LE CTRI : UN SYSTEME PERFORMANT DE GESTION ET DE MISE EN EXECUTION DES DECISIONS
Le CTRI est une organisation jouissant d’une autonomie financière et administrative. Et c’est grâce à son pouvoir symétrique à celui du gouvernent, de mettre à exécution lui-même ses décisions, qu’il a un peu plus de punch dans l’action.
La mise en œuvre des politiques publiques, impulsée par le gouvernement est soumise à une chaine interminable de signatures dans l’exécution de certaines décisions. Bien que le besoin soit urgent au sein des populations, une décision prise par le gouvernement aujourd’hui, peut se voir rentrer en exécution six mois plus tard, voire un an ou même plus, à cause des multiples étapes administratives à franchir.
Or, fondé sur le système de gestion des décisions militaires prenant appui sur l’ordre du Chef et entraînant une exécution dans l’immédiat, le CTRI à ce titre, agit sur le terrain, une fois que la pertinence d’un projet lui est démontrée et que les études de faisabilités l’ont prouvée ; s’épargnant ainsi des contraintes protocolaires des signatures et autres lourdeurs administratives qui freinent et retardent l’exécution d’une décision de réforme ou d’investissement.
Animé par l’amour de la Patrie, et déterminé par son ambition de rendre au peuple gabonais sa dignité d’ici la fin de la transition, le CTRI fait la démonstration d’un pragmatisme incontestable jusque-là.
Plus de 400km de routes viabilisées en quatre mois, et pour la reconquête de la souveraineté économique de notre pays, le rachat d’ASSALA et d’autres grandes entreprises rentières, auxquelles s’ajoutent la restitution du fond d’investissement. Airfly Gabon et la construction du Lycée d’Agondjé, par sa vitesse exponentielle exécutoire, le CTRI est en phase de battre tous les records de mise en œuvre des politiques publiques de notre pays ; exposant ainsi devant le peuple gabonais tout entier, les limites du régime précédent.
Rien de pareil n’a jamais été fait, avec un rythme aussi soutenu en 50 ans de règne politique. Et d’un régime à un autre, il aurait fallu que les militaires prennent le pouvoir le 30 aout 2023, pour que le Peuple constate que ce que nous avons toujours désiré est possible.
Le CTRI est une Arme de Construction massive qui montre avec Force que l’essor vers la Félicité du Peuple Gabonais n’est pas une simple vue de l’esprit. Elle est possible au regard des réalisations en cours de réalisation dans les 9 provinces du Gabon. Il permet au peuple d’apprécier la différence de management des affaires publiques entre les politiques qui ont dirigé ce pays pendant plus de 50 ans, et les militaires depuis le 30 aout 2023. Si un calcul pouvait être fait dans le temps, que serait notre pays aujourd’hui, en prenant appui sur le rythme des opérations menées ?
II/ LE CTRI : UN REFLEXE INTELLIGENT DU PRESIDENT DE LA TRANSITION
Le réflexe intelligent du Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA de permettre au CTRI de participer à la mise en œuvre des politiques publiques, au regard des besoins exprimés par les populations donne satisfaction et promet de lendemains meilleurs au Peuple gabonais. Car s’il se fiait aux orientations proposées par les hommes politiques, quelle serait la preuve visible de son passage lors de la transition, quand on sait que les réformes apportées sur les institutions et sur les lois peuvent disparaitre d’un régime à un autre d’un simple claquement de doigts ?
L’exemplarité patriotique affichée par le CTRI dans la conduite des dossiers d’Etat doit être une source d’inspiration pour le Dirigeant de demain. Aussi, les lacunes constatées dans certaines décisions peuvent lui être excusables dans la mesure où les subtilités des décisions politiques sont totalement inconnues aux militaires.
Les missions du CTRI connaitront leur fin avec la transition en décembre 2025 et les politiques recouvreront leurs droits à exercer. Cette future gouvernance sera-t-elle capable de faire mieux que le CTRI au regard de ce que le peuple a vécu pendant 50 ans de gouvernance par les hommes politiques ?
TIL MVE ONDO
Expert en Stratégie de Communication et marketing Politique
Coordonnateur provincial du CORDON
pour le Woleu Ntem
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