Dans un climat politique gabonais en surchauffe du fait de l’examen d’un projet de nouvelle constitution, certains acteurs politiques donnent l’impression de retrouver soudainement la parole qu’ils avaient brusquement perdue le 30 août 2023. Le plaisir de ces mots retrouvés les enivre tellement qu’ils occultent volontairement la beauté de la transition pour ne voir que ses quelques maux, donnant ainsi tout son sens à la célèbre locution proverbiale de Philippe NERICAULT : « la critique est aisée mais l’art est difficile ». Car, pendant que le Président de la transition, aidé dans sa lourde charge par le CTRI et le gouvernement, s’efforce de restaurer un Gabon abîmé, désarticulé, désossé, de redonner aux Gabonais leur dignité, quelques responsables de ce désastre, éternels intermittents d’un spectacle politique gabonais auquel ne s’intéresse que très peu la population, cherchent par tous les moyens à revenir aux affaires en critiquant tout azimut la bonne œuvre entamée par OLIGUI NGUEMA, sachant pourtant qu’ils n’ont jamais fait et ne feraient pas mieux que lui, même si leur rêve d’être khalife à la place du khalife se réalisait.
Les grecs avaient vraiment raison quand ils disaient que « blâmer est plus facile qu’imiter.» Nous avons la preuve par ces pollueurs de paysage politique qu’il est nettement plus aisé de trouver à redire sur ce que font les autres que de faire mieux. Incapables qu’ils ont été pendant leur règne de tenir les nombreuses promesses faites au peuple gabonais auquel ils ont servi plus de maquettes que de réalisations, ils se complaisent aujourd’hui à ne signaler que les imperfections minimes d’un ouvrage dont tout le monde reconnaît pourtant la grandeur et la beauté. Pire, ils n’ont ni le courage, ni l’honnêteté de reconnaître ce qui a favorablement changé. Au quartier, on appelle cela ‘’le mauvais cœur dur’’. Même le plus bavard d’entre eux, convaincu qu’il est d’avoir un destin présidentiel et d’être le plus intelligent des anciens apparatchiks, sait pertinemment qu’il ne peut pas porter son devoir jusqu’au sacrifice comme l’a fait OLIGUI NGUEMA avec le coup de libération. Mais, chaque jour, il jacasse encore plus fort, persuadé que les Gabonais sont atteints du syndrome de Stockholm et qu’ils feront de leur bourreau d’hier le héros de demain. Alphonse LAMARTINE n’avait pas tort d’affirmer que « la critique est la puissance des impuissants. » Comme lui, d’autres nostalgiques d’une vie glorieuse à laquelle le CTRI a mis fin, feignent d’ignorer que restaurer un Gabon en déliquescence sur tous les plans demande du temps, de la volonté et de la persévérance et non les vieux discours pompeux qui ne changent rien au quotidien des gabonais dont l’aspiration légitime est et a toujours été de vivre mieux. C’est parce qu’il l’a compris qu’en un an seulement, le Président OLIGUI NGUEMA, avec le pragmatisme que l’on reconnaît aux militaires, a montré qu’il est possible de bâtir le Gabon rêvé par nos ancêtres :
Ce qui semblait impossible à réaliser hier comme en attestent les nombreux éléphants blancs laissés en héritage par le pouvoir déchu, est aujourd’hui réalisé en très peu de temps.
L’on est tenté comme Vincent ROCA d’inviter la critique à se taire un moment. Ce, afin de permettre à l’artiste OLIGUI NGUEMA, guidé par la sagesse des anciens et aidé par la force de ses frères d’arme, de peaufiner son œuvre pour le Gabon et d’avoir le temps d’en faire ressortir toute la beauté. Mais, comme l’envie de certains critiques de revenir aux affaires à tous prix est tellement forte au point où elle leur enlève toute empathie envers les autorités de la transition, ils n’écouteront pas ce conseil gratuit. Qu’ils se rappellent cependant le constat fait par John SIBELIUS : « on n’a jamais élevé une statue à un critique ». Les héros du 30 août 2023, eux, ont déjà la leur. Qu’ils se souviennent aussi que du temps de leur gloire, ils disaient n’avoir pas l’intention de passer le relais et que le CTRI a dû le leur arracher. Alors, comme ils le claironnaient eux-mêmes à l’époque quand ils exprimaient leur indifférence à la souffrance des Gabonais, « le chien aboie, la caravane [de la transition] passe ! »
OSSOANE BA WU !
Raoul OVONO ABESSOLO
Président du CORDON
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